Les premières estimations des élections législatives en Allemagne, publiées le 23 février, placent les chrétiens-démocrates CDU-CSU en tête avec 29 %. L’AfD (Alternative pour l’Allemagne) fait une percée historique avec 19,5 %, soit une hausse de 9 points par rapport à 2021. Le SPD du chancelier Olaf Scholz est sanctionné avec seulement 16 %, son pire résultat depuis la Seconde Guerre mondiale.
Friedrich Merz, chef de la CDU-CSU, a exprimé sa volonté de former un gouvernement rapidement pour relever les défis internationaux. Il a également mis l’accent sur le renforcement de la défense européenne pour réduire la dépendance vis-à-vis des États-Unis. Merz a reçu des félicitations internationales, notamment de Donald Trump et Emmanuel Macron.
L’AfD, dirigée par Alice Weidel, célèbre un « résultat historique ». La formation d’extrême droite, anti-migrants et prorusse, a réussi à doubler ses résultats, signe d’une forte demande de changement politique en Allemagne.
Le SPD, de son côté, subit un revers sévère. Olaf Scholz a assumé la responsabilité de cette défaite et n’a pas précisé ses intentions futures.
Le retour du Parti de gauche Die Linke, avec 8,9 %, pourrait influencer les négociations pour former un nouveau gouvernement, qui pourrait voir une alliance entre la CDU-CSU et les sociaux-démocrates. Cependant, Friedrich Merz a exclu toute coalition avec l’AfD.