Le Sommet mondial sur l’intelligence artificielle (IA) a officiellement débuté à Paris hier, 6 février, avec des ambitions élevées pour que la France devienne un leader de l’IA en Europe. L’événement, qui se tient les 10 et 11 février, a déjà donné lieu à des annonces majeures, dont l’activation de 35 nouveaux sites pour accueillir des data centers en France.

Porté par le président Emmanuel Macron, ce sommet réunit des milliers de participants, dont des figures de la tech telles que Donald Trump et Elon Musk. Les discussions ont commencé avec des tables rondes sur des sujets techniques et scientifiques à Polytechnique, et Clara Chappaz, ministre française de l’IA, a précisé que ces nouveaux sites sont prêts à accueillir des infrastructures essentielles pour soutenir l’IA.

Le sommet prévoit plusieurs jours d’échanges, incluant des focus sur l’IA dans la culture, des rencontres diplomatiques avec des figures politiques mondiales, ainsi qu’un « business day » à Station F le 11 février. Cette rencontre, co-présidée avec l’Inde, vise à poser les bases de la future régulation de l’IA et à favoriser la collaboration internationale.

Les discussions portent aussi sur les risques potentiels de l’IA et les défis éthiques liés à cette technologie. Des chercheurs de renom, dont trois prix Nobel, ont pris part aux débats, abordant des questions cruciales sur la gestion de cette révolution technologique.

D’autres annonces ont renforcé les ambitions françaises, comme l’introduction d’un logiciel similaire à ChatGPT pour les 5,7 millions d’agents publics français. La France cherche ainsi à solidifier son rôle sur la scène mondiale de l’IA tout en attirant les investissements nécessaires pour rivaliser avec des puissances comme les États-Unis et la Chine.