Le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire (GTDA) des Nations Unies a appelé à la libération immédiate de Joël Aïvo, constitutionnaliste béninois, dont la détention est jugée arbitraire et violant plusieurs normes internationales sur les droits de l’homme. Aïvo, arrêté et accusé de « blanchiment de capitaux » et « atteinte à la sûreté de l’État ».
L’ONU a aussi dénoncé les restrictions sévères sur les visites familiales et demandé une indemnisation pour les préjudices subis.
Le document publié par l’institution internationale fait état de ce que « le 12 janvier 2024, conformément à ses méthodes de travail, le Groupe de travail a transmis au Gouvernement béninois une communication concernant Frédéric Joël Aïvo. Le Gouvernement n’a pas répondu à la communication dans le délai imparti ». 👇👇👇
Ce silence de l’exécutif béninois face à cette lourde affaire laisse pantois et cela peut susciter plusieurs interrogations. Le Gouvernement se reproche quelque chose sur les réponses attendues suite aux questions des Nations Unies ? Jusqu’à quand va régner ce silence ? Peut-être que le Porte-parole du Gouvernement aurait une réponse à cela. A suivre !