C’est officiel ! Philippe Houndégnon n’est plus libre. Il a été arrêté, ce soir en son domicile basé à Abomey-Calavi dans les environs de l’hôpital de zone. Cette arrestation, dont les réelles causes n’ont pas encore été rendues publiques, peut avoir comme origine ses déclarations faites suite aux rumeurs annonçant le projet de son arrestation. Retour sur quelques de ses propos.
« J’ai appris par des rumeurs, et non par mes propres services, qu’il y aurait un projet d’arrestation à mon encontre. Mais arrêter quelqu’un ne résout pas le problème. Ce serait un acte puéril. Je suis entouré de personnes prêtes à me soutenir. Si on vient m’arrêter, cela ne fera qu’enraciner davantage les opinions critiques contre ce régime. Comme le disait le commis voyageur d’Albert Camus, les opinions sont comme des clous : plus vous les frappez, plus elles s’enracinent.
Patrice Talon doit se conformer au droit et non à la politique. Nous lui opposerons la force du droit, car il ne pourra pas résister à cela. Le régime actuel manque de culture juridique, d’élégance, de probité. Si on veut m’arrêter, qu’ils viennent ! Je ne bougerai pas de chez moi. Ce sont les faibles qui se montrent violents, injurieux et arrogants. Moi, je suis élevé spirituellement et moralement. J’attends ceux qui veulent m’arrêter… »
Extrait de la déclaration du Général Louis Philippe HOUNDÉGNON sur beafrica, après les menaces d’arrestation qui pèserait sur sa personne et largement diffusées par les médias le mardi 12 novembre 2024.