Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a exprimé son désir de rencontrer Donald Trump pour rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays, fragilisées par les réductions de l’aide américaine et les tensions croissantes. Lors d’une conférence d’affaires à Johannesburg, Ramaphosa a souligné la nécessité d’un « accord significatif » avec les États-Unis pour résoudre plusieurs problèmes affectant les relations bilatérales, notamment les préoccupations liées à la réforme agraire en Afrique du Sud.

Ramaphosa a défendu cette réforme, affirmant qu’elle était conforme à la Constitution sud-africaine et visait à corriger les injustices historiques de l’apartheid. Il a rejeté les accusations selon lesquelles les lois actuelles permettraient des saisies de terres arbitraires et a précisé que l’expropriation se ferait de manière équitable.

Cette réforme a été un facteur clé dans la réduction de l’aide américaine de près de 440 millions de dollars, suite aux préoccupations de Trump concernant les politiques foncières de l’Afrique du Sud et ses actions contre Israël devant la Cour internationale de justice. Les États-Unis restent un partenaire économique majeur pour l’Afrique du Sud, avec plus de 600 entreprises américaines opérant sur son territoire.