Ce lundi 20 janvier 2025, Donald Trump a pris ses fonctions en tant que 47e président des États-Unis, marquant son retour à la Maison Blanche avec un discours aux accents résolument nationalistes. Le président a promis un « âge d’or » pour l’Amérique et a dévoilé un ensemble de mesures audacieuses visant à inverser ce qu’il considère comme le déclin du pays.
« Dieu m’a sauvé pour que je puisse redonner à l’Amérique sa grandeur », a déclaré Trump, faisant allusion à une tentative d’assassinat dont il avait été victime l’été précédent. Devant un Joe Biden impassible, Trump a annoncé plusieurs initiatives controversées.
Parmi les principales mesures, on trouve la déclaration d’un état d’urgence à la frontière mexicaine afin de déployer l’armée, l’expulsion annoncée de « millions de criminels étrangers », la reconnaissance officielle par l’État fédéral de « seulement deux sexes », et la mise en place d’un état d’urgence énergétique pour accroître la production d’hydrocarbures. Il a également confirmé le retrait des États-Unis de l’accord de Paris sur le climat.
À l’international, Trump a adopté une posture impérialiste, promettant de « planter le drapeau américain sur Mars » et de « reprendre » le contrôle du canal de Panama.
La cérémonie d’investiture, déplacée à l’intérieur du Capitole en raison des températures froides, a réuni plusieurs personnalités, dont les anciens présidents Clinton, Bush et Obama, ainsi que des figures majeures de la tech telles que Mark Zuckerberg, Jeff Bezos et Elon Musk. Le PDG de LVMH, Bernard Arnault, était également présent, aux côtés des dirigeants Javier Milei (Argentine) et Giorgia Meloni (Italie).
Lors d’une allocution devant ses partisans, Trump a évoqué les élections de 2020, qu’il a qualifiées de « truquées », et a promis d’intervenir pour soutenir ses partisans condamnés après l’assaut du Capitole en janvier 2021.